Initialement très limitée à l’indemnisation des préjudices de souffrances endurées, des troubles dans les conditions d’existence ou de l’agrément, la réparation du préjudice corporel a été repensée pour permettre une réparation intégrale des préjudices subis par la victime, ce principe de réparation intégrale ayant une valeur de principe général du droit.
En 2005, un groupe de travail présidé par Monsieur Jean-Pierre DINTILHAC, ancien Président de la 2ème Chambre de la Cour de cassation, a établir un rapport présentant une nouvelle nomenclature des préjudices.
Cette nomenclature dite « DINTILHAC » sert aujourd’hui de référence pour les juridictions et les avocats spécialisés. Elle se divise entre préjudices patrimoniaux et extrapatrimoniaux et dans chacune de ces catégories entre préjudices patrimoniaux temporaires (ou avant consolidation) et préjudices patrimoniaux définitifs (ou post-consolidation), et préjudices extrapatrimoniaux temporaires (ou avant consolidation) et préjudices extrapatrimoniaux définitifs (ou post-consolidation) :
Maître THOMAS et Maître MINEUR s’appuient au quotidien sur cette nomenclature pour élaborer les demandes indemnitaires de leurs clients mais savent aussi s’en extraire pour proposer une amélioration de la prise en charge dans le sens du respect du principe de réparation intégrale.
C’est ainsi que de nouveaux postes de préjudice non prévus par la nomenclature ont émergé et sont aujourd’hui indemnisés par les juridictions tels que :
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